Intro...

2 décembre, Villepinte, congrès du Modem. Je vous passe les détails (ambiance chaleureuse, discours dynamique, présence nombreuse) pour en arriver de suite à ce qui constitue le fondement de mon engagement. Au moment où chacun s'apprêtait à agiter son écharpe, un ami me dit : "bah toi, t'as pas besoin d'écharpe, t'as qu'à agiter la tête". Ca y est... j'avais trouvé mon appartenance !

Ah il était loin d'un coup le temps où les Egyptiens brûlaient les roux, il était dépassé ce sondage étudiant qui affirmait que 0% des roux attirait les filles... J'avais enfin trouvé des gens qui m'acceptait spontanément avec ma différence. Parce que je n'ai jamais attendu qu'un lobby défende ma cause. Le roux, économiquement parlant, ça ne rapporte pas, le roux, Monsieur, blablabla.... le roux par ci, le roux par là.... et patati et patata.

Allez, vous m'aurez compris ! Ce détour par la particularité chromatico-pileuse dont je suis affublé n'était qu'un détour banal pour souligner par ailleurs l'énergie que j'ai rencontré au contact de l'essor de cette force politique nouvelle qu'est le Modem et la fierté que j'ai de participer modestement à son émergence au plan local.

Pour être honnête, je ne pensais pas que ça irait aussi vite. Il faut dire que les municipales avaient de quoi faire figure d'épouvantail : démocratie en berne (7% des suffrages aux législatives pour moins de 1% de représentants à l'assemblée) et transition nécessaire d'une thématique nationale à un renouvellement des positionnements au niveau local. En réalité, ma première perspective électorale était plutôt les européennes en 2009.

Alors dans ce contexte, ils étaient encore nombreux ceux qui voulaient nous enterrer pour la énième fois. Ma grand-mère me le disait : croque-mort, c'est la seule profession avec paysan qui ne disparaîtra jamais. Seulement voilà, nous sommes bien présents dès le débat des municipales. Oh pardon ! J'oublie les deux villes de notre département où nous ne le sommes pas... Genevilliers et Marne-la-Coquette : deux villes bien connues pour leur pluralisme.

Donc, cher lecteur (il s'agit d'un révolution littéraire importante de s'adresser directement au lecteur à l'attaque du sixième paragraphe), le moment est venu de parler de la situation locale. Mais pas trop longtemps non plus ce soir car j'ai tout de même une famille (une épouse et trois enfants) et que je dois apprendre à jongler avec... je dis tout ça parce qu'il paraît que c'est bien en politique de véhiculer l'image d'un père de famille accompli. En réalité, les enfants dorment et mon épouse regarde Thalassa !

Donc, disai-je, quelle est la situation locale ? Je me contenterai bien de vous dire qu'elle me paraît toute simple. Notre candidat, M. Wehbi, a autant de chance de gagner cette élection que François B. en avait de gagner la présidentielle ; sauf que cette fois-ci, on peut espérer que d'une part aucun grand journal national ne viendra troubler les esprits et que d'autre part les sondages ne s'amuseront plus à déclencher de regrettables réflexes partisans. Cependant, si je m'arrêtais à cette analyse d'échiquier, il n'y aurait vraiment pas de quoi créer un blog ouvert, sympa, chaleureux, convivial, accueillant (je sais, pour l'instant ça manque de photos...) dans lequel j'espère que vous trouverez des articles intelligents, critiques et qui vous donneront envie de vous intéresser aux enjeux de notre ville.

Alors à demain. Bonne nuit. Thalassa est fini, je dois vous quitter...

Comments

[martine & domi]

Très très bon style.

Il y a un bon petit coktail d'humour , de références ....c'est vraiment bien agréable à lire.

Je ne suis pas de Fontenay, mais j'espère que vous allez vous démarquer d'un UMP que je commence à très mal digérer......

[MELIZO]

longue vie au blog et
au modem de Fontenay aux Roses